Historique du Collège

Historique du Collège

En 1960, les ailes du Collège de la Sagesse de Beyrouth étaient devenues trop étroites, devant l’afflux croissant des élèves, dû au développement de la banlieue. Avec la bénédiction de Mgr. Ignace Ziadé, archevêque maronite de Beyrouth, l’archevêché a tenté une aventure pionnière en élargissant la mission éducative sagessienne vers d’autres collines un peu plus élevées et silencieuses que celles d’Achrafieh. Cette initiative devait combler un vide et satisfaire les besoins d’une région. C’est ainsi que l’archevêché a décidé de construire une école à Brasilia, à mi-chemin entre Hazmieh et le palais présidentiel au milieu des oliviers, à 170 mètres d’altitude.

Ce projet a vu le jour d’une manière providentielle. Vers la fin des années 1950, lors d’un congrès eucharistique au Brésil, Mgr Ignace Ziadé a rencontré M. Hanna El Hage, émigré, originaire de Hadeth, qui lui a fait part de sa volonté de construire une église au vocable de Saint Jean. Mais l’archevêque lui a proposé de construire une école. Il a accepté et M. Hanna El Hage a fait don à l’archevêché d’une parcelle de terrain qu’il avait choisie lui-même à la limite de ses propriétés et qui avait une superficie de 4600m2, et a promis à l’archevêque de financer 1000 m2 de construction. Il avait aussi mis comme condition, la prise en charge par le Collège de la scolarité de 22 élèves sans fixer de date quant à la durée de cette condition. En mémoire de son acte de bienfaisance, il avait aussi demandé qu’on installe son buste avec une plaque commémorative à l’entrée du Collège.

Avec le temps, l’établissement a regroupé trois autres parcelles, sur lesquelles s’est élevé le terrain couvert du Petit Collège et le Nouveau Bâtiment (abritant aujourd’hui le cycle secondaire). La congrégation religieuse de Notre-Dame de Sion, représentée par Mère Aline de Sion et le premier Supérieur du Collège, Mgr Louis Hélou, ont pris en charge la direction de l’établissement. Le Collège a été innovateur en adoptant le système d’éducation personnalisée. On a envoyé alors deux religieuses s’installer à Brasilia : Soeur Odette (spécialiste de la méthode Montessori puisque formée à l’école du P. Faure) et Soeur Marie-Louis (licenciée en littérature française) qui, en Octobre 1960, se sont occupées des 19 premiers élèves du Collège qui étaient répartis en trois classes allant de la première année du jardin d’enfants à la 12e. Soeur Odette avait, avec Mme Lubienska de Lenval, collaboratrice de Mme Montessori, appliqué pour la première fois la méthode montessorienne à l’école de Grandbourg. Cette méthode a comme but l’enseignement individualisé.

Cinq ans après leur installation au Liban, les soeurs de Sion ne parvenaient plus à assurer le personnel qu’il fallait. Elles ont contacté les soeurs de Notre-Dame de l’Assomption qui, après des négociations avec l’archevêché, sont venues prendre la relève. Elles sont restées au Collège jusqu’en 1981 où elles ont été rapatriées à cause de la guerre. Entre temps, trois d’entre elles étaient décédées de mort naturelle au Liban.

Jusqu’en 1971, le Collège étant mixte du jardin à la 7e, les garçons étaient envoyés à la Sagesse de Beyrouth pour continuer leur scolarisation. C’est au cours de l’année 1972 -1973 que les garçons passaient en 6e pour la première fois et que le Collège envoyait dans le monde sa première promotion.
Comme tous les établissements scolaires du Liban, la Sagesse section Saint-Jean a souffert de la guerre à plusieurs reprises. Mais c’était surtout le 9 mai 1981 que le Collège a été le plus touché par des obus et les dégâts y ont été importants. Jusqu’au 24 mai 1981, les bombardements continuaient sur la région, et le Collège abritait en permanence 70 personnes du quartier qui n’avaient fort heureusement pas été atteintes. Le même scénario s’est répété en 1990 et les dégâts ont été de nouveau considérables.

Nous espérons toujours la prospérité à notre Collège au service de la jeunesse, et souhaitons à sa communauté la même empathie, l’appartenance et le dévouement de ses fondateurs.

Christian Helou

En 1960, les ailes du Collège de la Sagesse de Beyrouth étaient devenues trop étroites, devant l’afflux croissant des élèves, dû au développement de la banlieue. Avec la bénédiction de Mgr. Ignace Ziadé, archevêque maronite de Beyrouth, l’archevêché a tenté une aventure pionnière en élargissant la mission éducative sagessienne vers d’autres collines un peu plus élevées et silencieuses que celles d’Achrafieh. Cette initiative devait combler un vide et satisfaire les besoins d’une région. C’est ainsi que l’archevêché a décidé de construire une école à Brasilia, à mi-chemin entre Hazmieh et le palais présidentiel au milieu des oliviers, à 170 mètres d’altitude.

Ce projet a vu le jour d’une manière providentielle. Vers la fin des années 1950, lors d’un congrès eucharistique au Brésil, Mgr Ignace Ziadé a rencontré M. Hanna El Hage, émigré, originaire de Hadeth, qui lui a fait part de sa volonté de construire une église au vocable de Saint Jean. Mais l’archevêque lui a proposé de construire une école. Il a accepté et M. Hanna El Hage a fait don à l’archevêché d’une parcelle de terrain qu’il avait choisie lui-même à la limite de ses propriétés et qui avait une superficie de 4600m2, et a promis à l’archevêque de financer 1000 m2 de construction. Il avait aussi mis comme condition, la prise en charge par le Collège de la scolarité de 22 élèves sans fixer de date quant à la durée de cette condition. En mémoire de son acte de bienfaisance, il avait aussi demandé qu’on installe son buste avec une plaque commémorative à l’entrée du Collège.

Avec le temps, l’établissement a regroupé trois autres parcelles, sur lesquelles s’est élevé le terrain couvert du Petit Collège et le Nouveau Bâtiment (abritant aujourd’hui le cycle secondaire). La congrégation religieuse de Notre-Dame de Sion, représentée par Mère Aline de Sion et le premier Supérieur du Collège, Mgr Louis Hélou, ont pris en charge la direction de l’établissement. Le Collège a été innovateur en adoptant le système d’éducation personnalisée. On a envoyé alors deux religieuses s’installer à Brasilia : Soeur Odette (spécialiste de la méthode Montessori puisque formée à l’école du P. Faure) et Soeur Marie-Louis (licenciée en littérature française) qui, en Octobre 1960, se sont occupées des 19 premiers élèves du Collège qui étaient répartis en trois classes allant de la première année du jardin d’enfants à la 12e. Soeur Odette avait, avec Mme Lubienska de Lenval, collaboratrice de Mme Montessori, appliqué pour la première fois la méthode montessorienne à l’école de Grandbourg. Cette méthode a comme but l’enseignement individualisé.

Cinq ans après leur installation au Liban, les soeurs de Sion ne parvenaient plus à assurer le personnel qu’il fallait. Elles ont contacté les soeurs de Notre-Dame de l’Assomption qui, après des négociations avec l’archevêché, sont venues prendre la relève. Elles sont restées au Collège jusqu’en 1981 où elles ont été rapatriées à cause de la guerre. Entre temps, trois d’entre elles étaient décédées de mort naturelle au Liban.

Jusqu’en 1971, le Collège étant mixte du jardin à la 7e, les garçons étaient envoyés à la Sagesse de Beyrouth pour continuer leur scolarisation. C’est au cours de l’année 1972 -1973 que les garçons passaient en 6e pour la première fois et que le Collège envoyait dans le monde sa première promotion.
Comme tous les établissements scolaires du Liban, la Sagesse section Saint-Jean a souffert de la guerre à plusieurs reprises. Mais c’était surtout le 9 mai 1981 que le Collège a été le plus touché par des obus et les dégâts y ont été importants. Jusqu’au 24 mai 1981, les bombardements continuaient sur la région, et le Collège abritait en permanence 70 personnes du quartier qui n’avaient fort heureusement pas été atteintes. Le même scénario s’est répété en 1990 et les dégâts ont été de nouveau considérables.

Nous espérons toujours la prospérité à notre Collège au service de la jeunesse, et souhaitons à sa communauté la même empathie, l’appartenance et le dévouement de ses fondateurs.

Christian Helou

Chefs de l'établissement

Supérieurs du Collège

Les Supérieurs qui se sont relayés à la direction du Collège :

  • Mgr Louis Hélou (1960 – 1985)
  • Mgr Marcel Hélou (1985 – 1996)
  • Père Gabriel Tabet (1996 – 2007)
  • Père Issam Ibrahim (2007 – 2012)
  • Père Pierre Abi Saleh (2012 – 2020)
  • Mgr Antonio Wakim (2020 – 2021)
  • Père Jad Chlouk (2021-2024).
  • Mgr Pierre Abi Saleh (au présent)

Les Supérieurs qui se sont relayés à la direction du Collège :

Mgr Louis Hélou (1960 – 1985)
Mgr Marcel Hélou (1985 – 1996)
Père Gabriel Tabet (1996 – 2007)
Père Issam Ibrahim (2007 – 2012)
Père Pierre Abi Saleh (2012 – 2020)
Mgr Antonio Wakim (2020 – 2021)
Père Jad Chlouk (Ancien Promo 2000) (2021-Présent).